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  La crise anglophone : les lois antiterroristes compromettent une véritable résolution du conflit au Cameroun 19 JANVIER 2024 Par Tania Maike Zeissig Depuis 2016, le mouvement séparatiste anglophone au Cameroun se caractérise par la violence politique.  Les séparatistes armés ont imposé des boycotts de l'éducation, incendié des écoles et des infrastructures et enlevé ou tué des civils accusés de collaborer avec les autorités francophones. PARTAGER Depuis 2016, le mouvement séparatiste anglophone au Cameroun se caractérise par la violence politique.  Les séparatistes armés ont imposé des boycotts de l'éducation, incendié des écoles et des infrastructures et enlevé ou tué des civils accusés de collaborer avec les autorités francophones. En octobre 2016, les syndicats d’avocats et d’enseignants ont organisé une série de  manifestations  dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.  Ils protestaient contre la discrimination économique, culturelle et ling
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Abakar Ahamat sur la crise anglophone au Cameroun : « Les armes ne peuvent pas apporter la paix »

L'auteur et ancien gouverneur de la région anglophone du Nord-Ouest, Abakar Ahamat, livre ses réflexions sur la gestion de cette question qui a dégénéré en véritable crise depuis 2016. Gouverneur de la région du Nord-Ouest du Cameroun de 2007 à 2012, Abakar Ahamat est un retraité désabusé.  Il consacre son temps à l'écriture, utilisant son temps libre pour exprimer son point de vue sur la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest anglophones.

Crise anglophone au Cameroun : les séparatistes menacent les régions francophones

Depuis sept ans, les autorités camerounaises peinent à contenir le mouvement séparatiste dans les régions anglophones du pays.  Mais ces derniers temps, les affrontements se sont étendus aux régions francophones voisines.  À Bamenyam, situé à environ six heures de Yaoundé, la capitale du Cameroun, neuf personnes ont été tuées et une dizaine d'autres enlevées lorsque des hommes armés ont tendu une embuscade au village en novembre de l'année dernière.  Depuis, les autorités ont renforcé la sécurité pour prévenir de nouvelles attaques.  Nos correspondants rapportent.

Cameroun anglophone : au moins un mort et 40 blessés dans un attentat

Les autorités locales soupçonnent la main des combattants séparatistes derrière cette attaque, qui a eu lieu alors que les Camerounais commémoraient le 11 février, également connu comme la   Journée nationale de la jeunesse . Les combattants séparatistes, qui luttent pour une nation indépendante depuis 2016 dans les régions anglophones du pays, ont interdit toute activité en signe de protestation, allant même jusqu'à imposer une semaine de verrouillage afin de perturber toute manifestation de normalité dans ces régions. Ce tragique événement à Nkambe n'est malheureusement qu'une illustration de la violence récurrente qui survient chaque fois qu'un événement majeur du gouvernement se déroule dans les deux régions anglophones du Cameroun. Njodzeka Danhatou, correspondant d'Africanews, rapporte en direct de Buea, la capitale de la région du Sud-Ouest, que la situation reste tendue. Trois personnes arrêtées Le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele L'A

Cameroun : 2 villageois "exécutés" en public par des séparatistes

Deux villageois ont été   "exécutés"   publiquement sur un marché par des rebelles séparatistes dans l'ouest du Cameroun en proie à des combats entre l'armée et des indépendantistes de la minorité anglophone coutumiers de ce genre d'assassinats, a affirmé jeudi le préfet de la région. Depuis près de sept ans, un  conflit meurtrier  oppose les deux camps, accusés chacun de  crimes  contre les civils par les ONG internationales et l'ONU, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, peuplées principalement par la  minorité anglophone  de ce pays d'Afrique centrale majoritairement francophone. Mercredi en fin d'après-midi,  "un groupe de terroristes armés a envahi le village de Guzang" , dans le Nord-Ouest,  "kidnappé deux civils chez eux qu'ils ont ensuite sommairement exécutés par balles sur la place du marché, devant une foule de personnes impuissantes" , écrit jeudi dans un communiqué Benoît Nicaise Fouda Etaba, le préfet du

Cameroun : La crise anglophone provoque des pertes de 75 milliards de FCFA à Eneo en 5 ans

Eneo déclare avoir subi des pertes de l’ordre de 75 milliards de FCFA, soit 15 milliards de FCFA par an sur 5 ans, à cause de la crise socio-politique qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun depuis octobre 2016. C’est ce que renseigne le rapport annuel 2022 que vient de rendre…...

Au Cameroun anglophone, les groupes armés indépendantistes changent de stratégie

Ayant subi des revers au plan militaire, affaiblis et divisés, les « Ambaboys » ont basculé vers de nouveaux modes d’action faits de rackets, d’enlèvements avec demande de rançons, mais aussi d'attentats. Quitte à mettre en jeu leur légitimité auprès des populations. Assiste-t-on à une reconfiguration, dans la durée, des modes d’action des  groupes armés  séparatistes, dans les  régions anglophones  du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, au  Cameroun   ? Un événement récent est venu mettre sur la table cette interrogation. Le 19 mai 2023, dans la localité de Kedjom Keku, non loin de Bamenda, la capitale de la région du Nord-Ouest, trente femmes organisent, selon des sources officielles, une marche pacifique, pour protester contre les actes de groupes armés indépendantistes, qui imposent aux populations le paiement de « taxes » à leur profit. Le lendemain, les manifestantes sont enlevées par des éléments desdits groupes,  avant d’être libérées , quatre jours plus tard. Selon les autorités l