Accéder au contenu principal

Des civils tués à Ngarbuh, Ntumbaw

Conflit armé dans la partie anglophone du Cameroun 

Au moins 27 civils dont des enfants ont été tués à Ngarbuh, Ntumbaw dans l'arrondissement de Ndu, département de Donga Mantung, région du Nord-Ouest le 14 février 2020, par des présumés militaires camerounais, des maisons incendiées, du bétail tué...
*******
Quelques noms des 27 personnes tuées dont des enfants ce 14 février 2020 à Ngarbuh, Ntumbaw dans le département de Donga-Mantung par des militaires camerounais : Awudu, Abdul Sunjo, Kwicherreh, Yaya, Sikah, Justin, Alidou Bah, Kinuyui, Manjo Seka, Ringyu, Mami Suley, Ngond Hassana (la femme enceinte). Ils ont été enterrés dans des fosses communes (photos ci-dessous).
*********
Des enquêteurs employés de l'ONU qui menaient une mission sur les tueries de Ngarbuh, Ntumbaw dans le département de Donga-Mantung, Nord-Ouest où au moins 32 personnes dont des enfants ont été tués, ont été stoppés par des soldats au palais de Ntumbaw. Des soldats affirment que l'équipe n'a pas obtenu d'autorisation du responsable de l'arrondissement de Ndu.
Selon cna news, l'équipe a rencontré les Fon et quelques victimes et familles, mais qu'elle n'a pas pu se rendre sur le site où des soldats ont tué au moins 32 civils vendredi 14 février 2020.
*********
L'ancien bâtonnier, ancien candidat à l'élection présidentielle du 07 octobre 2018 Akere Muna condamne les tueries du village de Ngar dans le département Donga-Mantung Nord-Ouest. Au moins 32 personnes dont des enfants ont été tués le 14 février 2020 par des présumés militaires. Il appelle à la paix et se pose la question de savoir comment sommes-nous arrivez là ?
*********
L'avocat Agbor Balla Nkongho ancien leader du consortium anglophone et président d'une ONG dénonce les meurtres de 27 civils dont des enfants par des militaires camerounais le 14 février 2020 à Ngarbuh, Ntumbaw dans le département de Donga-Mantung, région du Nord-Ouest, demande une enquête, souhaite que les auteurs de ces crimes graves, horribles soient punis par la justice.
**********
L'avocat Agbor Balla Nkongho ancien leader du consortium anglophone fait un deuxième post sur le massacre de Ngarbuh-Ntubaw informant que le nombre de victimes a augmenté, il est passé à 32 victimes... Il demande que la culture de l'impunité s'arrête...
«Le bilan des victimes du massacre de Ngarbuh-Ntubaw au Cameroun est passé à 32, certains enfants et femmes enceintes étant toujours portés disparus. Les officiers militaires responsables de ces crimes odieux doivent être traduits en justice. Ces crimes constituent clairement des crimes contre l'humanité.
La culture de l'impunité doit cesser. Non à l'impunité et oui à la responsabilité..»

Avec cna news









Commentaires

  1. Vraiment jusqu'à quand vous ce gouvernement muet va t'il se réveiller, combien de personnes doivent ils mourir pour qu'il résolvent se problème mon Dieu

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

La terreur continue..

UNE GARDIENNE DE PRISON DÉCAPITÉE DANS LE NORD-OUEST Elle était gardienne de prison à Bamenda (cuvée 2004, école de l'administration pénitentiaire) et s'appelait Ayafor Florence. Elle a été kidnappée par des présumés groupes armés lors de son déplacement pour une cérémonie d'obsèques à Pinyin, arrondissement de Santa, département Mezam, région du Nord-Ouest. Son corps sans vie, dépourvu de sa tête a été retrouvé abandonné dans une route. Pendant ce temps, une comédie de dialogue est organisée au palais de congrès de Yaoundé avec des faux anciens Amba-boys.

Pourquoi la crise dans les régions anglophones persiste-t-elle?

  Huit ans après son déclenchement, les autorités n’ont toujours pas réussi à mettre fin à cette guerre sanglante qui a déjà ôté la vie à plus de 6000 personnes. C’est comme une sorte de lassitude qu'on observe chez les ressortissants du nord-ouest et du sud-ouest, les deux régions de l’ouest anglophone du Cameroun, dont certaines localités sont confrontées à des violences depuis la radicalisation de la crise. Le cas de Richard Alemkeng, originaire de l’arrondissement de Fontem, dans le Lebialem, l’un des six départements de la région du Sud-ouest. Depuis 2023, il tente une opération pour « sauver » sa culture et son village. Situé au carrefour entre les deux régions anglophones et celle de l’ouest francophone, le Labialem est l’un des départements les plus touchés par les violences. Des civils y trouvent souvent la mort, s’ils ne sont pas enlevés, tout comme des personnalités et des fonctionnaires de l’État, par des ravisseurs qui demandent des rançons pour les libérer. Dans cette...