Accéder au contenu principal

 Cameroun crise anglophone: l'armée camerounaise annonce avoir tué cinq combattants séparatistes lors d'une opération de ratissage dans le Nord-ouest

"Ce 18 août 2021 dans l'arrondissement de Bafut, village Nfoyah, le pseudo général Ebube et 04 de ses complices ont été neutralisés sur renseignements militaires", annonce l'armée camerounaise qui a salué la matérialisation de la "collaboration" de la population avec les forces de défense et de sécurité.

Les présumés séparatistes étaient accompagnés de 2 femmes et d'un enfant.

Les deux femmes dont l'une est blessée, ont été interpellées.

Les séparatistes neutralisés semaient la terreur dans la localité de Bafut. Ils y organisaient des kidnappings et des demandes de rançons, apprend-on.

Dans le même temps, la base des présumés séparatistes a été passée au peigne fin. Un impressionnant matériel de guerre des séparatistes a été récupéré par l'armée camerounaise ainsi que des stupéfiants.

L'opération militaire a eu lieu dans la région du nord-ouest secouée par la crise anglophone depuis fin octobre 2016.

Daniels Essissima. avec Koaci | photo, Matériel militaire saisi



Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

La terreur continue..

UNE GARDIENNE DE PRISON DÉCAPITÉE DANS LE NORD-OUEST Elle était gardienne de prison à Bamenda (cuvée 2004, école de l'administration pénitentiaire) et s'appelait Ayafor Florence. Elle a été kidnappée par des présumés groupes armés lors de son déplacement pour une cérémonie d'obsèques à Pinyin, arrondissement de Santa, département Mezam, région du Nord-Ouest. Son corps sans vie, dépourvu de sa tête a été retrouvé abandonné dans une route. Pendant ce temps, une comédie de dialogue est organisée au palais de congrès de Yaoundé avec des faux anciens Amba-boys.
Enregistrer un commentaire
Lire la suite

Pourquoi la crise dans les régions anglophones persiste-t-elle?

  Huit ans après son déclenchement, les autorités n’ont toujours pas réussi à mettre fin à cette guerre sanglante qui a déjà ôté la vie à plus de 6000 personnes. C’est comme une sorte de lassitude qu'on observe chez les ressortissants du nord-ouest et du sud-ouest, les deux régions de l’ouest anglophone du Cameroun, dont certaines localités sont confrontées à des violences depuis la radicalisation de la crise. Le cas de Richard Alemkeng, originaire de l’arrondissement de Fontem, dans le Lebialem, l’un des six départements de la région du Sud-ouest. Depuis 2023, il tente une opération pour « sauver » sa culture et son village. Situé au carrefour entre les deux régions anglophones et celle de l’ouest francophone, le Labialem est l’un des départements les plus touchés par les violences. Des civils y trouvent souvent la mort, s’ils ne sont pas enlevés, tout comme des personnalités et des fonctionnaires de l’État, par des ravisseurs qui demandent des rançons pour les libérer. Dans cette...
Enregistrer un commentaire
Lire la suite