Accéder au contenu principal

Différents mouvements armés de la crise anglophone

Les quelques différents mouvements armés de la crise anglophone depuis octobre 2017 début de la lutte armée (Red Dragons, Amba Boys, Vipers, Seven Karta, Socadef, Adf, Asdc, Tigers, Sword etc.)

Circulation illicite d’armes à feu

En avril 2016, le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (Grip) alertait déjà sur la présence dans le nord-ouest du Cameroun d’ateliers clandestins de fabrication de fusils à canon long ou moyen et, plus rares, de pistolets pouvant tirer de cinq à vingt-cinq coups.

Les Ambazoniens parviennent ponctuellement à dérober un arsenal plus professionnel, en attaquant des gendarmeries..

Itinéraires illégaux

Quelque 10 % de l’armurerie sécessionniste proviendraient en outre du Nigeria, notamment des États de Cross River, Benue et Taraba. « De nombreuses routes permettent de se rendre discrètement au Cameroun anglophone, souligne un spécialiste de la question. De plus, ces régions sont ou ont été traversées par des voies d’approvisionnement de Boko Haram. » Le gouverneur de l’État de River, Ben Ayade, a tiré la sonnette d’alarme dès juillet 2018 : « Il y a un afflux de personnes [du Cameroun vers le Nigeria] par plus de 27 itinéraires illégaux. Elles font de la contrebande et utilisent l’argent pour acquérir des armes et recruter nos jeunes. »

*Ifri. JeuneAfrique

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La terreur continue..

UNE GARDIENNE DE PRISON DÉCAPITÉE DANS LE NORD-OUEST Elle était gardienne de prison à Bamenda (cuvée 2004, école de l'administration pénitentiaire) et s'appelait Ayafor Florence. Elle a été kidnappée par des présumés groupes armés lors de son déplacement pour une cérémonie d'obsèques à Pinyin, arrondissement de Santa, département Mezam, région du Nord-Ouest. Son corps sans vie, dépourvu de sa tête a été retrouvé abandonné dans une route. Pendant ce temps, une comédie de dialogue est organisée au palais de congrès de Yaoundé avec des faux anciens Amba-boys.

Pourquoi la crise dans les régions anglophones persiste-t-elle?

  Huit ans après son déclenchement, les autorités n’ont toujours pas réussi à mettre fin à cette guerre sanglante qui a déjà ôté la vie à plus de 6000 personnes. C’est comme une sorte de lassitude qu'on observe chez les ressortissants du nord-ouest et du sud-ouest, les deux régions de l’ouest anglophone du Cameroun, dont certaines localités sont confrontées à des violences depuis la radicalisation de la crise. Le cas de Richard Alemkeng, originaire de l’arrondissement de Fontem, dans le Lebialem, l’un des six départements de la région du Sud-ouest. Depuis 2023, il tente une opération pour « sauver » sa culture et son village. Situé au carrefour entre les deux régions anglophones et celle de l’ouest francophone, le Labialem est l’un des départements les plus touchés par les violences. Des civils y trouvent souvent la mort, s’ils ne sont pas enlevés, tout comme des personnalités et des fonctionnaires de l’État, par des ravisseurs qui demandent des rançons pour les libérer. Dans cette...