Accéder au contenu principal

Cinq millions de dollars pour l'aide humanitaire

 Le Fonds central d'intervention d'urgence (CERF) débloque 5 millions de dollars américains pour l'aide humanitaire au Cameroun plus particulièrement pour des personnes touchées par la crise dite anglophone

Le secrétaire général adjoint et coordonnateur des secours d'urgence ( USG / ERC ), Martin Griffiths, a approuvé l'allocation de 5 millions de dollars américains du Fonds central d'intervention d'urgence ( CERF ) pour soutenir l'aide humanitaire au Cameroun.

Les six projets financés par le CERF seront mis en œuvre au cours des 12 prochains mois par l' Organisation pour l'alimentation et l'agriculture ( FAO ), l'Organisation internationale pour les migrations ( OIM ), le Haut-Commissariat pour les réfugiés ( UNHCR ), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance ( UNICEF ), le Programme alimentaire mondial ( PAM ) et l'Organisation mondiale de la santé ( OMS), en collaboration avec des organisations non gouvernementales (ONG) et des services de l'administration publique. Ces projets fourniront une aide d'urgence en matière de nutrition, d'eau, d'hygiène et d'assainissement, d'alimentation et d'agriculture, de santé, de protection et de violence sexiste aux personnes touchées par la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La terreur continue..

UNE GARDIENNE DE PRISON DÉCAPITÉE DANS LE NORD-OUEST Elle était gardienne de prison à Bamenda (cuvée 2004, école de l'administration pénitentiaire) et s'appelait Ayafor Florence. Elle a été kidnappée par des présumés groupes armés lors de son déplacement pour une cérémonie d'obsèques à Pinyin, arrondissement de Santa, département Mezam, région du Nord-Ouest. Son corps sans vie, dépourvu de sa tête a été retrouvé abandonné dans une route. Pendant ce temps, une comédie de dialogue est organisée au palais de congrès de Yaoundé avec des faux anciens Amba-boys.

Pourquoi la crise dans les régions anglophones persiste-t-elle?

  Huit ans après son déclenchement, les autorités n’ont toujours pas réussi à mettre fin à cette guerre sanglante qui a déjà ôté la vie à plus de 6000 personnes. C’est comme une sorte de lassitude qu'on observe chez les ressortissants du nord-ouest et du sud-ouest, les deux régions de l’ouest anglophone du Cameroun, dont certaines localités sont confrontées à des violences depuis la radicalisation de la crise. Le cas de Richard Alemkeng, originaire de l’arrondissement de Fontem, dans le Lebialem, l’un des six départements de la région du Sud-ouest. Depuis 2023, il tente une opération pour « sauver » sa culture et son village. Situé au carrefour entre les deux régions anglophones et celle de l’ouest francophone, le Labialem est l’un des départements les plus touchés par les violences. Des civils y trouvent souvent la mort, s’ils ne sont pas enlevés, tout comme des personnalités et des fonctionnaires de l’État, par des ravisseurs qui demandent des rançons pour les libérer. Dans cette...