Accéder au contenu principal

Des séparatistes ambazoniens responsables de l'attaque des écoles à Ekondo Titi

 D'après des témoins qui ont gardé l'anonymat, des séparatistes ambazoniens sont responsables de l'attaque des écoles à Ekondo Titi

Quatre témoins qui se sont exprimés sous anonymat auprès de Cameroon News Agency (CNA) ont tous déclaré que les forces d'Ambazonie avaient mené l'attaque. « Nous vivons tous ici, et nous savons quand une attaque est perpétrée et par qui parce que nous sommes victimes de cette guerre depuis cinq ans maintenant. Les combattants sont responsables. Tout le monde ici sait qu'il n'a pas besoin d'un devin pour le confirmer », a raconté un témoin à CNA.

« Les forces d'Ambazonie sont entrées dans Ekondo Titi et ont attaqué le GBHS et ont abattu trois étudiants et une enseignante. L'un est professeur de français. C'est ce qui s'est passé aujourd'hui à Ekondo Titi, c'est le pire », a déclaré un témoin à la rédaction de CNA.

« Je vous dis que le mois dernier environ, le commandant d'Expendables, populairement appelé 10 Kobo, a promis d'attaquer les écoles gardées par l'armée. Ils ont tenu leurs promesses aujourd'hui. Ma nièce qui était là a confirmé qu'ils pouvaient reconnaître certains des hommes qui ne sont pas étranges parmi les ambas. », une autre personne qui a connaissance de l'attaque a déclaré à CNA.

« L'école est à Njenku, le plus grand quartier d'Ekondo Titi, j'ai été scolarisé, ils sont venus le matin ont effectué les opérations avant que les militaires ne puissent venir, ils avaient déjà fait des ravages et sont partis. Ils sont venus avec des fusils et ont tué, et personne ne pouvait connaître leurs intentions. Ils ont même utilisé un engin piégé sur le campus, ce qui fait que les étudiants ne savent pas si c'était militaire ou amba, alors d'autres étudiants ont dit qu'ils pouvaient en entendre un demander à un étudiant qu'ils avaient abattu : « nobi, nous ne disons pas à wuna de dire non à l'école ? » (Ne vous avons-nous pas dit qu'il n'y a pas d'école ?) ”nobi we don tell wuna say no school?” (Didn’t we tell you that there is no school?)” », a raconté un témoin.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La terreur continue..

UNE GARDIENNE DE PRISON DÉCAPITÉE DANS LE NORD-OUEST Elle était gardienne de prison à Bamenda (cuvée 2004, école de l'administration pénitentiaire) et s'appelait Ayafor Florence. Elle a été kidnappée par des présumés groupes armés lors de son déplacement pour une cérémonie d'obsèques à Pinyin, arrondissement de Santa, département Mezam, région du Nord-Ouest. Son corps sans vie, dépourvu de sa tête a été retrouvé abandonné dans une route. Pendant ce temps, une comédie de dialogue est organisée au palais de congrès de Yaoundé avec des faux anciens Amba-boys.

Pourquoi la crise dans les régions anglophones persiste-t-elle?

  Huit ans après son déclenchement, les autorités n’ont toujours pas réussi à mettre fin à cette guerre sanglante qui a déjà ôté la vie à plus de 6000 personnes. C’est comme une sorte de lassitude qu'on observe chez les ressortissants du nord-ouest et du sud-ouest, les deux régions de l’ouest anglophone du Cameroun, dont certaines localités sont confrontées à des violences depuis la radicalisation de la crise. Le cas de Richard Alemkeng, originaire de l’arrondissement de Fontem, dans le Lebialem, l’un des six départements de la région du Sud-ouest. Depuis 2023, il tente une opération pour « sauver » sa culture et son village. Situé au carrefour entre les deux régions anglophones et celle de l’ouest francophone, le Labialem est l’un des départements les plus touchés par les violences. Des civils y trouvent souvent la mort, s’ils ne sont pas enlevés, tout comme des personnalités et des fonctionnaires de l’État, par des ravisseurs qui demandent des rançons pour les libérer. Dans cette...