Accéder au contenu principal

Trois écoles attaquées à Ekondo Titi

 Attaques meurtrières dans trois écoles à Ekondo Titi

« Des attaques sanglantes ont été perpétrées, mercredi, par des hommes armés non identifiés contre trois établissements scolaires dans la localité d’Ekondo Titi », située dans le département de Ndian, région du Sud-Ouest, a fait savoir à l’Agence Anadolu le maire de la localité, Kenneth Ene Nanji.

Selon Nkongho Felix Agbor Balla, avocat en droits humains et vice-président du Barreau africain pour l'Afrique centrale, « au moins quatre élèves et une enseignante ont été tués et plusieurs autres blessés », dans cette attaque non revendiquée.

« Les hommes armés ont également fait usage d’engins explosifs dans ces attaques », a souligné l’avocat Balla.

L’attaque n’a pas été revendiquée et le gouvernement n’a pas encore fait des déclarations sur ce nouveau drame qui plongé la ville côtière d’Ekondo Titi dans le chagrin.

Liste des victimes (3 élèves, une enseignante) : Emmanuel Orume (12 ans), Jocelyne Iken (16 ans), Kum Emmanuel (17 ans), Song Célestine (enseignante 58 ans).

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La terreur continue..

UNE GARDIENNE DE PRISON DÉCAPITÉE DANS LE NORD-OUEST Elle était gardienne de prison à Bamenda (cuvée 2004, école de l'administration pénitentiaire) et s'appelait Ayafor Florence. Elle a été kidnappée par des présumés groupes armés lors de son déplacement pour une cérémonie d'obsèques à Pinyin, arrondissement de Santa, département Mezam, région du Nord-Ouest. Son corps sans vie, dépourvu de sa tête a été retrouvé abandonné dans une route. Pendant ce temps, une comédie de dialogue est organisée au palais de congrès de Yaoundé avec des faux anciens Amba-boys.

Pourquoi la crise dans les régions anglophones persiste-t-elle?

  Huit ans après son déclenchement, les autorités n’ont toujours pas réussi à mettre fin à cette guerre sanglante qui a déjà ôté la vie à plus de 6000 personnes. C’est comme une sorte de lassitude qu'on observe chez les ressortissants du nord-ouest et du sud-ouest, les deux régions de l’ouest anglophone du Cameroun, dont certaines localités sont confrontées à des violences depuis la radicalisation de la crise. Le cas de Richard Alemkeng, originaire de l’arrondissement de Fontem, dans le Lebialem, l’un des six départements de la région du Sud-ouest. Depuis 2023, il tente une opération pour « sauver » sa culture et son village. Situé au carrefour entre les deux régions anglophones et celle de l’ouest francophone, le Labialem est l’un des départements les plus touchés par les violences. Des civils y trouvent souvent la mort, s’ils ne sont pas enlevés, tout comme des personnalités et des fonctionnaires de l’État, par des ravisseurs qui demandent des rançons pour les libérer. Dans cette...