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Affichage des articles du juillet, 2024

Le Cameroun, un pays frappé par deux conflits qui font à peine la une des journaux

  Rébellion anglophone Le conflit dans les provinces anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a débuté en 2017 à la suite de la répression par les forces de sécurité des manifestations de 2016, qui exigeaient la fin de la marginalisation des anglophones dans ce pays majoritairement francophone. En réponse à la brutalité militaire et policière, un mouvement indépendantiste anglophone a pris les armes et a attaqué des représentants du gouvernement. Cela a conduit à la mobilisation et à l'intervention de l'armée dans les deux provinces. Depuis lors, la violence se poursuit entre les deux camps, chacun commettant des atrocités et prenant la population en otage.  Les écoles particulièrement ciblées La  crise anglophone  a fait plus de 6 000 morts depuis 2016, selon Human Rights Watch. Elle a provoqué le déplacement de 638 000 personnes à l’intérieur du pays. Les écoles sont particulièrement ciblées par les séparatistes : 2 245 écoles, soit 36 ​​% des établissements scola...

5 policiers tués dans la crise anglophone au Cameroun

  Au moins cinq membres des forces de sécurité camerounaises ont été tués par des séparatistes anglophones lors d'une attaque ce week-end. Les séparatistes anglophones ont lancé une rébellion armée en 2017 et le conflit, dans lequel les deux camps sont accusés d'atrocités, a déjà coûté la vie à plus de 6 000 personnes. Plus d'informations avec la correspondante de FRANCE 24 à Yaoundé, Indira Eteng

Pourquoi la crise dans les régions anglophones persiste-t-elle?

  Huit ans après son déclenchement, les autorités n’ont toujours pas réussi à mettre fin à cette guerre sanglante qui a déjà ôté la vie à plus de 6000 personnes. C’est comme une sorte de lassitude qu'on observe chez les ressortissants du nord-ouest et du sud-ouest, les deux régions de l’ouest anglophone du Cameroun, dont certaines localités sont confrontées à des violences depuis la radicalisation de la crise. Le cas de Richard Alemkeng, originaire de l’arrondissement de Fontem, dans le Lebialem, l’un des six départements de la région du Sud-ouest. Depuis 2023, il tente une opération pour « sauver » sa culture et son village. Situé au carrefour entre les deux régions anglophones et celle de l’ouest francophone, le Labialem est l’un des départements les plus touchés par les violences. Des civils y trouvent souvent la mort, s’ils ne sont pas enlevés, tout comme des personnalités et des fonctionnaires de l’État, par des ravisseurs qui demandent des rançons pour les libérer. Dans cette...